Il était une fois…
Il était une fois sur l’ancienne route du XIIème siècle, un village construit sur les berges de l’oued Tensift, face à la palmeraie de Marrakech et des cimes enneigées de l’Atlas.
Il y a encore quelques décennies les caravanes de nomades sillonnaient cette piste en direction de Fès et traversaient le village d’Oulad Messaoud.
L’époque moderne vit naître un autre moyen de transport et l’essor touristique de la ville de Marrakech » importa » le Quad. C’est ainsi que le petit village (douar) d’Oulad Messaoud accueillit les quadeurs au café du village, tenu par Mr Kansour, pour un pot de l’amitié autour d’un verre de thé et de pains chauds.
De cette pause romanesque naquit l’idée de construire un restaurant «Le Mirage», pour inviter le voyageur au partage de ce panorama exceptionnel.
Le Mirage en promontoire du douar s’éleva, pierre par pierre avec les terrassiers du village, les maâlems aux doigts d’or pour parer ses murs de tadelakt, ses sols de zelliges, ses plafonds de geïzas, tataoui et de zouak de cet artisanat sublime et ancestral qui éblouit au premier regard.
Ce site d’émerveillement fit prendre conscience, qu’il manquait au restaurant un lieu où se reposer pour la nuit; une Kasbah se dessina sous les yeux des villageois ébahis et heureux de l’aubaine d’une telle réalisation – du travail pour les quatre années à venir-.
Tout alla très vite; l’enjeu du projet permettait au douar un essor rapide le dépouillant d’un millénaire moyenâgeux; le village qui veillait le soir à la lueur des lampes à pétrole vit l’apparition de l’électricité apportant le bien être du modernisme.
Le village qui vivait au rythme saisonnier des sécheresses vit la construction de sa première fontaine publique au cœur du douar, ce fut un vrai bonheur de partager la liesse à l’arrivée de l’eau potable.
Il restait encore une dernière réalisation pour être de plein pied dans le XXIème siècle: vaincre l’isolement, la détresse de l’éloignement quant un enfant malade a besoin de soins… et rapidement les premiers poteaux bois de la ligne téléphonique à ciel ouvert couvraient déjà la piste; apportant le réconfort, la sécurité et l’échange facile entre familles éloignées.
Nous citadins depuis l’enfance avions oublié et sans doute jamais vécu la précarité d’une vie sans eau / électricité / téléphone… la vie rurale rude de labeur, de soleil et de froid.
Le modernisme à apporté un certain confort mais en créant le besoin aussi et donc le manque ; sont-ils plus ou moins heureux ? Nous le saurons plus tard… ou jamais.
Mais aujourd’hui du regard des enfants glisse une onde de joie, le village s’est doté de deux mosquées et d’une école. Le sous-sol riche en chaux brute, principale ressource du douar, a permis la construction de nouveaux fours à chaux. Le cœur de la Kasbah palpite au rythme des saisons et des crues de son oued, nous sommes dans un autre temps, une autre dimension, un autre monde, celui du silence, du vent, du calme, de la beauté des paysages, une sensation d’inassouvi, le grandiose de ce site d’exception au charme éloquent; un appel à tous les amoureux de la nature vers un retour aux sources authentiques.
Dans sa pureté le concept d’origine à su allier le charme d’un Riad à la douceur confortable d’un hôtel associé à la passion de l’aventure, en 3 mots venez goûter à l’évasion, l’exception et la convivialité.
Le panorama est à couper le souffle, la palmeraie et l’Atlas se déploient sous vos yeux.
Une autre dimension vous attend, le hall d’accueil vous fera découvrir notre premier patio ocre, suivit par le second qui se distingue plus loin et mène aux chambres, couleur pisé avec son jardin de cactus, le plaisir des yeux sera dès l’entrée de tous les instants.
Ambiance intime et chaleureuse, sécurité derrière ses murs épais, abri des regards derrière ses fenêtres, secrets des conversations aux pieds des grandes portes en bois, à la Kasbah Le Mirage vous trouverez la tranquillité pour vous ressourcer.